27 arbres de naissance vandalisés à Ciney : “Le genre d’incivilité qui ne sert à rien”
Il y a une dizaine de jours, 27 tilleuls qui avaient été plantés entre la ferme de Stée et le village de Braibant ont été cassés. Ce n’est pas la première fois que cela arrive.
- Publié le 23-04-2024 à 15h25
Chaque année depuis 2018, les services communaux de la ville de Ciney plantent des arbres de naissance dans différents villages de la commune, afin de souhaiter la bienvenue aux nouveau-nés de l’année précédente. Près de 200 arbres sont ainsi plantés chaque année. Une action environnementale mais aussi symbolique, pour les familles concernées.
Malheureusement, certaines personnes n’en ont que faire. Il y a une dizaine de jours, 27 tilleuls qui avaient été plantés entre la ferme de Stée et le village de Braibant ont été cassés. Ce triste constat a été réalisé le lundi 15 avril par de nombreux riverains. Le caractère volontaire ne fait aucun doute. “On sait que cela s’est passé pendant la nuit puisqu’ils étaient encore intacts la veille au soir. Les conditions météo (Ndlr : il y a eu de fortes rafales de vent durant cette période) ne sont pas en cause. Ce n’est malheureusement pas la première fois que cela arrive”, regrette le bourgmestre de Ciney, Frédéric Deville. “C’est souvent à Braibant ou à Sovet que cela a lieu. C’est assez bizarre et incompréhensible. C’est le genre d’incivilité qui ne sert à rien. Il n’y a aucune logique à comprendre derrière cela. Au-delà du coût que cela représente pour la commune et du travail pour le personnel communal, il y a aussi l’aspect symbolique pour les parents.”
Pour protéger certains arbres, une caméra mobile a déjà été installée aux endroits problématiques. “Malheureusement, elles n’étaient pas à Braibant cette fois-ci. ”
S’il y a peu de chance de retrouver l’auteur (les auteurs ?) des faits, la commune compte néanmoins déposer plainte. “Pour le jour où on mettra la main dessus”.
En attendant, les arbres brisés seront prochainement déracinés par les ouvriers communaux et de nouveaux seront replantés. “On ne sait pas encore si ça sera à cet endroit ou pas, mais on ne compte pas baisser les bras”, termine Frédéric Deville.